Les nouveaux conducteurs ont un risque d’accident plus élevé. Une formation professionnelle à la conduite et beaucoup de pratique le minimisent. Les professionnels de L disent ce à quoi il faut faire attention.

Les nouveaux conducteurs sont environ 2,6 fois plus souvent impliqués dans des accidents de la route. Ces incidents sont souvent dus à l’inexpérience et à une certaine surestimation de leurs propres capacités de conduite. Le nombre de pertes de maîtrise et de dérapages est par conséquent élevé.

Le moniteur/la monitrice d’auto-école comme premier recours

Une formation professionnelle à la conduite est donc indispensable. En outre, il convient d’acquérir beaucoup d’expérience pratique avant l’examen – aussi bien pendant les leçons de conduite avec un moniteur d’auto-école que lors d’exercices privés. Le Bureau de prévention des accidents (BPA) recommande de parcourir au moins 3000 kilomètres avant l’examen pratique de conduite, en combinaison avec des heures de conduite à l’auto-école.

Lors de l’apprentissage de la conduite automobile, les trajets d’entraînement privés devraient toujours être effectués en accord avec l’auto-école. Mais avant d’en arriver là, il convient d’apprendre les bases. Ce n’est qu’une fois que celles-ci sont en place que l’on devrait s’aventurer dans la circulation régulière. Mais attention : les accompagnateurs privés non professionnels ont souvent tendance à surmener les apprentis conducteurs. Ici aussi, le principe suivant s’applique : le premier point de contact doit être le moniteur d’auto-école.

S’entraîner, s’entraîner … et encore une fois s’entraîner

Une fois les premières leçons de conduite terminées, il faut aussi acquérir de l’expérience en privé avec un accompagnateur. Les exercices de conduite sont d’une valeur inestimable pour les conducteurs débutants. Ils apprennent non seulement à mieux connaître le véhicule et son comportement, mais aussi à s’autoévaluer et à évaluer les situations de circulation difficiles.

Les accompagnateurs non professionnels doivent répondre à des exigences précises :

• Ils doivent être âgés de plus de 23 ans,
• être en possession d’un permis de conduire valable depuis au moins trois ans
• et avoir passé avec succès la période probatoire.

En outre, lors d’exercices privés, il faut veiller à ce que le frein à main soit facilement accessible. Pour les véhicules équipés d’un frein à main électronique, il convient de s’assurer à l’avance que le frein à main permet d’immobiliser le véhicule en toute sécurité en cas de besoin. Le cas échéant, il convient de se renseigner auprès du concessionnaire automobile.